Retour sur cette petite imprimante de poche
Lorsque Fujifilm a sorti cette mini-imprimante Instax Share SP-1, j’émettais quelques doute à son intérêt. Puis au fur et à mesure que le temps passe, j’ai commencé à me pencher sur son cas et à hésiter entre un Instax mini et cette dernière. On m’avait prévenu à l’époque que la qualité des impressions étaient en-dessous de celle d’un vrai Instax mais je ne voulais pas m’encombrer d’un autre boitier surtout que je voyais en elle l’outil rêvé à avoir en poche ou dans la besace.
Une fois la machine en main, j’avoue que ses mensurations sont parfaites pour l’embarquer partout et sortir quelques photos afin de les offrir sur le lieux même de la prise de vue, les voyageurs seront comblés. De mon côté, je ne voyage pas beaucoup mais ça ne m’empêche pas de faire plaisir aux amis lors de nos périples ou aux mariés lors de la séance couple par exemple. Ce qui est intéressant, c’est de voir l’étonnement des gens dès qu’on sort une épreuve sur ce petit format. A chaque fois ça plait beaucoup malgré une qualité pas de plus géniale mais je pense que tout est dans le plaisir d’offrir !
Depuis peu, j’imprime de plus en plus ces petits instants de vie sur ce papier aux rendus aléatoires…
Pour obtenir un meilleur rendu, j’exporte mes photos sur mon smartphone via l’application Fuji puis je les traite sur Snapseed histoire d’ajouter plus de contraste et de saturation parce que le résultat de base est trop terne et manque de peps. D’ailleurs, il vaut mieux sous exposer les photos à imprimer sous peine de vous retrouver avec des impressions brulées. Après un traitement rapide, le résultat est très appréciable aussi bien en couleur qu’en noir et blanc.
Le gros point négatif reste l’autonomie qui n’est pas du tout le point fort de l’Instax Share, les deux batteries CR2 ne tiennent pas longtemps. Fuji annonce entre 50 et 60 impressions avec un jeu de pile, de mon côté elles n’auront tenu que le temps de 26 impressions. Depuis j’utilise le plus souvent une batterie externe de type stick pour recharger les smartphones à l’autonomie bien plus importante me permettant un plus grand nombre d’impression sans lorgner sur les 3 diodes de l’imprimante indiquant l’état des piles en plus des 10 autres pour le nombre de vues restantes. Je n’ai pas de chiffre exact mais on doit facilement dépasser les 200 photos avec la batterie externe. Ça ne me prend pas plus de place dans la besace même si ça peut être gênant pour certains d’ajouter une batterie plus un mini câble.
Certains trouvent la taille d’image bien trop petite (6.2cm x 4.6cm) mais je la trouve idéale pour la ranger dans un portefeuille. La taille de l’imprimante est également excellente au point qu’elle fait partie de mon kit de balade à côté du XT-1 ou du XE-2 en plus d’une optique. Le tout tient parfaitement dans mon petit sac ONA Bowery sans vraiment m’alourdir sachant qu’elle ne pèse rien.
J’aimerai toutefois que Fuji sorte une Instax Share SP Wide pour utiliser le film des Instax Wide au format supérieur (6.9cm x 9.9cm) avec batterie rechargeable. Je me verrai bien avec ce genre d’imprimante sur les mariages ou les régates par exemple alors messieurs les ingénieurs Fuji si vous me lisez, vous savez ce qu’il vous reste à faire !
L’application Instax Share (IOS et Android) est très simple à utiliser, on peut soit directement prendre des photos avec son smartphone, sélectionner un photo depuis la galerie, sélectionner à partir de Facebook ou Instagram, réimprimer si besoin. On peut recadrer la photo sélectionnée la faire pivoter et y ajouter un filtre créatif ou appliquer le filtre de traitement intelligent que je déconseille car il a tendance à surexposer la photo donc le résultat est décevant.
L’Instax Share SP-1 se connecte bien sûr sans l’appli et il est possible d’imprimer directement une photo depuis les boitiers de la marque (attention, certains modèles ne sont pas pris en compte). Je trouve ça pratique et vraiment fonctionnel.
Je la conseille vraiment à tous ceux qui aime offrir quelques instantanés aux membres d’une communauté lors d’un voyage à l’étranger ou à vos proches. Le tarif de 150€ (on la trouve parfois un peu moins cher) est vite oublié dès les premières utilisations, le tarif des films reste raisonnable mais si vous consommez beaucoup, ça peut aussi devenir un vrai budget. Je vous invite à regarder sur le site d’Amazon ou sur ebay surtout si vous désirez acheter en grande quantité.
Pour conclure, il se murmure qu’un nouveau modèle sortirait prochainement sur le marché en espérant que l’autonomie soit supérieure alors affaire à suivre…
Les plus :
Le format film et la taille de l’imprimante, film Instax de même type que les boitiers instantanés de la marque, la reconnaissance wifi très rapide, le temps d’impression, l’application smartphone pratique, bouton reprint direct.
Les moins :
Les piles de type CR2, l’autonomie trop faible, le rendu surexposé de base des impressions qui reste un faux problème quand on traite l’image avant de la sortir.
[…] tablette. Cette fonction est très pratique pour l’impression depuis une Instax Share SP-1 (lire test) ou pour appliquer un traitement via une application de type Snapseed, photoshop ou […]