mars 12, 2024

Yashica T5, un excellent point & shoot

Pour la petite histoire, lorsque j’étais à l’école des Gobelins, mon prof avait toujours son petit Yashica T4 en poche. Forcément après l’avoir utilisé, l’envie d’en obtenir un s’est vite fait ressentir tellement les résultats étaient plus que convaincants. Sauf que la version T4 venait d’être remplacée par le Yashica T5. Adieu petit boitier noir et bonjour au nouveau petit boitier argenté (le modèle T5 sorti en 1995 existait en noir mais à l’époque de l’achat, seule la version silver était disponible) qui était un cadeau pour cette charmante jeune fille qui est devenue ma femme.

Étant souvent en montage sur nos VTT dans les années 90/2000, il nous fallait un boitier tout temps ayant une bonne qualité d’image et relativement simple à utiliser. Ce Yashica T5 était l’outil parfait pour nos sorties. Sa bonne prise en main, sa taille, sa légèreté, son double viseur (le classique et le viseur de poitrine super scope) était génial pour le cadrage depuis le guidon du vélo mais aussi lorsqu’on mettait le retardateur avec le boitier au sol. Bref quasiment 30 ans à bourlinguer un peu partout et sous toutes les météos (pas extrêmes non plus !), ce compact fonctionne toujours comme au premier jour et continue à délivrer des images de grande qualité. Il existait l’excellent Olympus Mju II (vous savez celui qu’on surnomme le galet) plus petit, avec une optique plus lumineuse mais le choix s’est finalement porté sur le Yashica sans aucuns regrets.

Aujourd’hui, je l’utilise lors de quelques sorties avec mon groupe ou lors de balades avec des films négatifs couleur et noir et blanc. Fabriqué en collaboration avec Kyocera, son véritable atout est son optique Zeiss Tessar 35mm ƒ/3.5 très performant. Son AF est relativement rapide et son viseur clair malgré sa petite taille. Son second viseur « super scope » quant à lui est extrêmement pratique. Au niveau des fonctions, c’est du pur point & shoot avec uniquement les réglages de flash, la mise au point jusqu’à l’infini et le retardateur. Niveau pile, il s’agit d’une CR123A qui permet une bonne autonomie. Comme expliqué plus haut, ce boitier est tout temps et sa trappe de pile ainsi que le dos sont jointés pour la protection d’une petite averse ou sable lors d’une promenade en bord de mer. L’optique rentre et est protégé par un volet plastique semi opaque une fois l’appareil éteint, rien ne dépasse et ce n’est pas plus mal. Malgré qu’il soit en plastique, il reste solide car même si il n’est jamais tombé, il en aura vu depuis son achat !

Alors il n’a pas de défaut ce Yashica T5 ? Franchement, hormis le bruit d’avancement de film au déclenchement et le rembobinage qui est très loin d’être discret, il n’a pas d’autres défauts à mes yeux. C’est un excellent petit compact équipé d’une très bonne optique avec de très bons rendus même en faible lumière en plus d’être très simple à utiliser.

Pour les fans de Point & Shoot, ce Yashica T5 est un compagnon parfait tout comme l’Olympus Mju II qui étaient à l’époque de vrais baroudeurs et ils le sont toujours !! Évidemment je ne rentrerais pas dans les comparaisons avec certains modèles concurrents de l’époque comme les Contax T2 (avec ses faux airs de Yashica T5 vu qu’il a également été fabriqué en collaboration avec Kyocera), Nikon 35Ti qui reste à mes yeux l’un des plus beaux compacts des années 90, Leica Minilux et Minolta TC-1 qui étaient des compacts premium bien plus chers avec des fonctions plus expertes.

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